Le laboureur de WILLIAM CHAPMAM

Dérriére deux grands  boeufs ou deux lourds percherons,

L,homme marche courbé dans le pré solitaire

Ses poignets musculeux rivés  aux mancherons

De la charrue ouvrant  le ventre  de la terre

 

Au pied d,un coteau vert noyé dans les rayons,

Les yeux toujours fixés sur la glébe si chére,

Grisé du lourd parfum qu,éxhale la jachére,

Avec calme et lenteur il trace ses sillons.

 

Et ,réveur, quelquefois il ébauche un siourire:

Son oreille déjà croit entendre bruire

Une mer d,épis d,or sous un soleil de feu;

 

Il s,imagine voir le blé gonfler sa grange;

Il songe que ses  pas sont comptés par un ange

Et que le laboureur collabore avec DIEU .39-20--20Le-20laboureur-20--20VERBEKE-20ROLAND-20--20belgiu.jpg

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :