Top articles
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La Complainte
Les maux ne savent seuls venir: Tout ce qui m,était à venir Est advenu. Que sont mes amis devenus Que j,avais de si près tenus Et tant aimés? Je crois qu,ils sont trop clair semés: Ils ne furent pas bien fumés Si m,ont failli. Ces amis m,ont bien trahi,...
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Les Saltimbanques
Dans la plaine les baladins S,éloignent au long des jardins Devant l;huis des auberges grises Par les villages sans églises Et les enfants s,en vont devant Les autres suivent en révant Chaque arbre fruitier se résigne Quand de trés loin ils lui fond signe...
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de FRANCIS CARCO 1886- 1958
Le doux caboulot Fleuri sous les branches Est, tous les dimanches, Plein de populo. La servante est brune Que de gens heureux ! Chacun sa chacune, L,une et l,un font deux Amoureux épris Du culte d,eux-mémes. Et que l,on est gris ! Ca durera bien Le...
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Stephane MALLARME 1842 - 1898
La chair est triste,hélas! et j,ai lu tous les livres. Fuir ! là-bas fuir ! je sens que des oiseaux sont ivres D,étre parmi l,écume inconnue et les cieux ! Rien, ni les vieux jardins réflétés par les yeux Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe...
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LES ROSES DE SAADI Marceline Desborges
J,ai voulu ce matin te rapporter des roses; Mais j,en avais tant pris dans mes ceintures closes Que des noeuds trop sérrés n,ont pu les continir. Les noeuds ont éclaté .Les roses envolées Dans le vent,à la mer s,en sont toutes allées Elles ont suivi l,eau...
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Les soleils disparus
Les soleils disparus sont des mots éternels Dont la phrase arrondie a cette forme; extase De terre musicienne et de verdure et or De village pendu au balcon le plus rare De prairie et de roc glaciaire entremèlès; O beauté de là -bas,songe de l,éxtréme...
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Vive les mariés !
Contrairement à une idée reçue,le mariage chrétien n,est pas aussi ancien que le christianisme ,et il s,en faut de beaucoup ! Car il s,agit en réalité d,une invention médièvale,se marier à l,église ne devenant une pratique courante, à défaut d,étre encore...
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Le long du quai Sully Prudhomme 1839-1907
Le long des quais les grands vaisseaux, Que la houle incline en silence, Ne prennent pas garde aux berceaux Que la main des femmes balance. Mais viendra le jour des adieux; Car il faut que les femmes pleurent Et que les hommes curieux Tentent les horizons...
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Ronsard Pierre 1524-1585 Amour à MARIE
Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose En sa belle jeunesse,en sa premiére fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l,aube de ses pleurs au point du jour l,arrose; La grace dans sa feuille,et l,amour se repose, Embaumant les...
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Réverie de ELISA MERCOEUR 1809-1835
Qu,importe en un jour on dépense une vie, Si l,on doit en aimant épuiser tout son coeur, Et doucement penché sur la coupe remplie, Si l,on doit y pouter le nectar du bonheur. Est-il besoin toujours qu,on achéve une année ? Le souffle d,aujourd,hui flétrit...
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victoire de la médecine.........
voila 15 jours je rentrais dans une spirale infernale mal de téte ,toux etc..... que c,était pénible; mais voilà aprs avoir avalé mainte sirop,recu quelques piqures ,on peut le dire çà va mieux.mais bon et chéres amies que devenez vous? vous préparez...
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Le lac de Lamartine . 1790 - 1869
Ainsi,toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l,océan des ages Jeter l,ancre un seul jour ? O lac! l,année à peine a fini sa carriére, Et prés des flots chéris qu,elle devait...
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L, Amoureuse
Elle est debout sur mes paupiéres Et ses cheveux sont dans les miens, Elle a la forme de mes mains, Elle a couleur de mes yeux, Elle s,engloutit dans mon ombre Comme une pierre sur le ciel. Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse pas dormir....
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De Marie-Héléne B.- 29_ 6 2012
Rester là immobile et tranquille Ecouter le bruit de la vie qui déffile et regarder Les belles couleurs du paysage,laisser son esprit s,envoler Faire un beau voyagedans l,imaginaire au parfum d,exotisme. """ Oui mais pas sans toi Mon coeur serait en désarroi....
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La mort du chéne de Victor de Laprade 1812-1883
Quand l,homme le frappe de sa làche cognée O roi d,hiér le mont portait avec orgueuil, Mon àme au premier coup,retentit indignée, Et dans la foret sainte il se fit un grand deuil. Un mumure éclata sous ses ombres paisibles; J,entendis des sanglots et...
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Les colombes de th. Gautier 1811-1872
Sur le coteau, là-bas ou sont les tombes Un beau palmier,comme un panache vert, Dresse sa téte,ou le soir les colombes Viennent nicher et se mettre à couvert. Mais le matin elles quittent les branches Comme un collier qui s,égréne,on le voit S,éparpiller...
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Paul Eluard ( 1895-1905 )
L,Amoureuse. Elle est debout sur mes paupieres Et ses cheveux sont dans les miens, Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s,engloutit dans mon ombre Comme une pierre sur le ciel. Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse...
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Complainte amoureuse (Alphonse ALLAIS ) (1854-1905
Oui dés l,instannt que je vous vis Beauté féroce,vous me plutes, De l,amour qu,en vos yeux je pris Sur-le-champs vous vous aperçutes Ah! fallait-il que je vous visse Fallait-il que vous me plussiez Qu,ingénument je vous le dise Qu,avec orgueuil vous vous...
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JOSE MARIA de HEREDIA (1842- 1905 )
La BRETAGNE Pour que le sang joyeux dompte l,esprit morose, Il faut, tout parfumer du sel des gouémons, Que le souffle atlantique emplisse tes poumons Avor l,offre ses caps que la mer blanche arrose. L,ajonc fleurit et la bruyére est dejà rose. La terre...
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NUIT DE PRINTEMPS. Chateaubriand ( 1788-1848)
Le ciel est pur, la lune sans nuage Déjà la nuit au calice des fleurs Verse la perle et l,aube de ses pleurs, Aucun zéphyre n,agite le feuillage. Sous un berceau,tranquillement assis, Oule lilas flotte et pend sur ma téte. Je sens couler mes pensers rafraichis...
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La nuit qu,on entendait la mer sans la voir.
Quels sont ces bruits sourds ? Ecoutez vers l,onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Quoiqu,un son plus clair Parfois l,interrompe Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir ! N-es-ce pas mon hote ? La-bas à la cote, Le ciel...
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De Yé Lili. Aurélie Croiziers.
Océan d,un bleu profond Dans lequel mon desaroi se morfond J,aime te sentir prés de moi Ne faire qu,un avec toi. Marcher sur le sable mouillé Les yeux fermés Les sens tout aiguisés, Apprécier les goutelettes d,un triste ciel qui pleure Chatouiller mon...
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Alphonse de Lamartine. l,Automne.
Salut,bois couronnés d,un reste de verdure! Feuillages jaunissants sur les gazons épars! Salut, derniers beaux jours! le deuil de la nature Convient à la douleur et plait à mes regards Je suis d,un pas réveur le sentier solitaire ; J,aime à revoir encor,pour...
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Pierre Corneille 1606_1684 Stances a la Marquise.
Marquise,si mon visage Aquelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu,à mon àge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se plait à faire un affront; Il saura faner vos roses Comme il a ridé mon front. Le méme cours les planétes Régle...
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Guillaume Apollinaire 1880 - 1918
Le pont MIRABEAU Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu,il m,en souvienne La joie venait toujours àprés lapeine Vienne la nuit sonne l,heure Les jours s,en vont je demeure .................... Passent les jours et passent les semaines...